Paroles
J’ai mon père sur la rivière
Je suis meunier, je connais mon métier
Tric trac tant qu’ça va bien
J’aime la musique jolie gentille
Tric trac tant qu’ça va bien
Entrez en danse et choisissez bien
Sources
Informateur : Dominique CHARRIER ; Enquêteur : Jany ROUGER ; Lieu : Le Pin (Les Gibaudières) ; Année : 1972 ;
Fonds : Animation Rurale et Culture Populaire en Bocage (ARCuP) (Cerizay – 79) ;
Lien notice Cerdo : J’ai mon père sur la rivière (ch.) – Portail documentaire de l’UPCP-METIVE
Activités
Enroulant des voiles autour de leurs têtes, les femmes marchèrent sur le pont. Ils descendaient maintenant progressivement le fleuve, dépassant les formes sombres des navires à l’ancre, et Londres était un fourmillement de lumières avec une voûte jaune pâle qui tombait au-dessus. Il y avait les lumières des grands théâtres, les lumières des longues rues, les lumières qui indiquaient d’immenses espaces de confort domestique, les lumières qui pendaient haut dans l’air.
Aucune obscurité ne s’installerait jamais sur ces lampes, comme aucune obscurité ne s’était installée sur elles depuis des centaines d’années. Il semblait effrayant que la ville flambât à jamais au même endroit ; effrayant du moins pour les gens qui partaient à l’aventure sur la mer, et qui la voyaient comme un monticule circonscrit, éternellement brûlé, éternellement balafré. Du pont du navire, la grande ville apparaissait comme une figure recroquevillée et frêle, un miséreux sédentaire.
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